En tant que chef de projet chez Entrecom, j’ai eu l’opportunité de piloter la réalisation du 4ᵉ rapport scientifique du WWF France, axé sur la mobilité durable et la menace des SUV électriques. Cette mission m’a permis de traduire des enjeux complexes en une communication claire, émotionnelle et responsable.
Enjeux et objectifs de la campagne
Le rapport visait à alerter le grand public sur l’impact environnemental croissant des SUV, même électriques, et à encourager des alternatives : alléger les véhicules et privilégier le report modal. L’enjeu principal : susciter une adhésion citoyenne plus forte, dépassant la simple prise d’information.
Une approche créative basée sur la connivence
Plutôt qu’un ton alarmiste, nous avons choisi de jouer sur la connivence et la culture populaire. Le concept créatif misait sur des références immédiatement reconnaissables — comme Blanche-Neige ou Anakin Skywalker — illustrées par une baseline marquante :
“Quand on connaît la suite de l’histoire, on fait de meilleurs choix.”
Cette stratégie a permis de renforcer l’impact du message et d’ancrer la prise de conscience dans l’imaginaire collectif.
Dispositif déployé
- Un rapport imprimé de 80 pages, structuré autour de trois scénarios prospectifs selon l’action gouvernementale,
- Un film motion design pour traduire les messages clés de manière accessible et pédagogique,
- Des contenus digitaux et réseaux sociaux, destinés à accroître la visibilité et à renforcer l’impact auprès de nouvelles audiences.
Mon rôle en tant que chef de projet
- Coordination de tous les intervenants — experts WWF, équipe rédactionnelle, graphistes, motion designers — jusqu’à la livraison finale.
- Pilotage du planning et suivi rigoureux des différentes phases de production.
- Validation qualitative des contenus, tout en garantissant la cohérence des messages avec les enjeux scientifiques et environnementaux.
- Interface privilégiée avec le client WWF pour assurer fluidité et réactivité tout au long du projet.
Impact et enseignements
Ce projet m’a permis de démontrer que la communication environnementale peut allier pédagogie et créativité, sans sacrifier la précision des messages scientifiques. En insufflant un ton narratif et familier, le rapport et ses déclinaisons digitales ont favorisé une meilleure acceptation des enjeux et invité à agir sereinement, mais concrètement.